Un voyage à travers le temps
Pour cette édition qui s’inscrit dans la série des Avions d’hier et d’aujourd’hui, il était impensable de ne pas parler de la célèbre Caravelle de l’Union des Transports Aériens. Jean-Jacques MAHUTEAU a travaillé sur ce timbre pour traduire l’impact de cette merveille de l’aviation Calédonienne.
Elle a marqué l’Histoire et les esprits
La très célèbre Caravelle d’UTA est arrivée en 1966 et a considérablement amélioré les dessertes et le confort des passagers. Un témoignage on ne peut plus parlant des ambitions commerciales de la compagnie UTA née de la fusion entre l’Union Aéromaritime de Transport (UAT) et les Transports Aériens Intercontinentaux (TAI).
Avant elle, les seuls avions à réaction opérant dans cette région étaient les DC-8 de la compagnie UTA qui partaient de Paris pour se rendre en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux îles Fidji. Le réseau de la Caravelle, lui, s'étendait de Sydney et Auckland, aux îles Fidji, aux Nouvelles-Hébrides et à Wallis.
La Caravelle est destinée à prendre la relève des DC 6 de la compagnie TAI sur le réseau régional du Pacifique Sud au départ de Nouméa.
Un au revoir particulier
Au cours des dix années qui ont suivi, la Caravelle a assuré son activité la plupart du temps avec un seul équipage (sans navigateur à bord). Mais la croissance du trafic aérien a ralenti et la crise pétrolière de la fin de l'année 1973 a sérieusement affecté la situation financière de nombreuses compagnies aériennes dont UTA. Compagnie qui a aussi subi le boycott de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et des Îles Fidji la même année en raison des essais nucléaires menés par la France dans le Pacifique. À la fin de sa mission en 1975, la Caravelle joue un rôle crucial dans un contexte géopolitique très particulier : l'évacuation des ressortissants, principalement français, de Saigon vers Bangkok.